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sábado, março 16, 2024

A maré negra provocada pelo naufrágio do Amoco Cadiz começou há 46 anos...

     
O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.
      
  
   
Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire
        
Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121.157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
    
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1.000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
     
 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)
       

quinta-feira, março 16, 2023

A vergonhosa maré negra do Amoco Cadiz começou há 45 anos...

     
O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.
      
  
   
Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire
        
Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
    
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
     
 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)
       

quarta-feira, março 16, 2022

A maré negra do Amoco Cadiz foi há 44 anos

     
O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.
      
  
   
Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire
        
Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
    
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
     
 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)
     

terça-feira, março 16, 2021

A maré negra do Amoco Cadiz foi há 43 anos

  
O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.
    
  
 
Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire
        
Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
    
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
     
 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)
   

segunda-feira, março 16, 2020

Uma das piores catástrofes ecológicas de sempre foi há 42 anos

 
O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.
   
  
 
Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire
    
Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
   
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
   
 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)
   

sábado, março 24, 2018

A maré negra do Exxon Valdez começou há 29 anos

Exxon Valdez (anteriormente conhecido também como Dong Fang Ocean, Exxon Mediterranean, SeaRiver Mediterranean, S/R Mediterranean e Mediterranean) foi um navio petroleiro que ganhou notoriedade em 24 de março de 1989, quando 50.000 a 150.000 m³ (aproximadamente 257.000 barris) do petróleo que transportava foram lançadas ao mar, na costa do Alasca, depois de o navio encalhar na Enseada do Príncipe Guilherme (Prince William Sound). Em conseqüência, houve um grande desastre ambiental. Centenas de milhares de animais morreram nos meses seguintes. De acordo com as estimativas, morreram 250.000 pássaros marinhos, 2.800 lontras marinhas, 250 águias e 22 orcas, além da perda de milhares de milhões de ovos de salmão. Foi o segundo maior derramamento de petróleo da história dos Estados Unidos. Na época, o navio pertencia à ExxonMobil.
Em 2002, a União Europeia proibiu a utilização de navios petroleiros de casco simples e o “Valdez”, renomeado “Mediterranean”, foi enviado para as águas da Ásia.
Em 2007, o Valdez foi convertido num transportador de minérios e renomeado como “Dong Fang Ocean”.
Em 2011, com o nome de “Oriental Nicety,” o navio foi vendido a uma companhia de demolições indiana, a Priya Blue Industries, a mesma empresa que, em 2006, tinha atraído má fama após terem afundado um navio que continha amianto.
Em 2012 o “Oriental Nicety” foi desmantelado na Índia.

sexta-feira, março 16, 2018

Amoco Cadiz - uma das piores catástrofes ecológicas de sempre foi há quarenta anos

O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.

in Wikipédia

Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire

Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut3. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form4,5. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.

 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)